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L'image du scoutisme à travers La Semaine de Suzette

revue hebdomadaire pour petites filles,

Etude de 1920 à 1952

par Anne des Désertes


Grande collectionneuse de cette revue pour fillettes, j'ai eu la curiosité de rechercher quelle image du scoutisme y était présentée.

Les Malicieux Revenants du Château de Clape aux Garelles


par Marguerite Goudareau, illustrations de Ferdinand Raffin
Roman-feuilleton paru du n° 42 du 16 novembre 1922 au n° 52 du 25 janvier 1923.
Edité dans la Bibliothèque de Suzette en 1927.


"Ce soir là, 20 juillet 1921, deux bandes d'enfants, un peu trop bruyants peut-être, pour les oreilles des personnes raisonnables avaient envahi un des couloirs du train qui va de Vogue à la petite ville de Vals, dans l'Ardèche, renommée pour ses eaux gazeuses.


- Dis donc, camarade ? crie l'un d'eux, un grand garçon de quatorze ans, à son voisin qui, sans doute très fier de son costume de boy-scout, faisait quelques embarras… Dis donc, où allez-vous comme ça, avec vos musettes, vos piolets, vos tentes et tout votre harnachement ?

- Dans la montagne où nous allons camper. Nous sommes partis de Marseille six, sous la garde de mon frère aîné, Pierre…Pierre Nancel… Il a vingt ans. Nous irons très haut, nous dresserons nos tentes à côté d'une forêt, nous coucherons dans des hamacs, pêcherons, cuisinerons… Ca va être délicieux !…


- Je te crois. En voilà une chic façon de passer ses vacances !"




Pour la première fois dans la Semaine de Suzette, on trouve la mention de boy-scout.


Ce sont donc six enfants sous la garde d'un aîné de 20 ans, Pierre, lequel n'a d'ailleurs pas beaucoup plus de maturité que ceux qu'il encadre. Il manque de bougies pour les lanternes et il déclare:

"…j'ai eu la sottise de laisser même le sac préparé pour ce soir, ce qui fait que nous n'avons qu'un peu de saucisson, de jambon et de pain dans nos musettes, et fort peu abondamment, encore…"
Heureusement, les malicieux revenants veillent.


Ils n'apparaîtront dans ce petit roman destiné aux fillettes de l'époque que comme de gentils compagnons de jeu qui ont la chance de pouvoir camper seuls.


Mais la mention de la date : 1921 et les "4 bosses" qui agrémentent les illustrations sont intéressants. L'auteur montre ainsi qu'elle n'est pas indifférente à ce qui touche de près ses lectrices, et très probablement est-elle intriguée par ce mouvement mais elle ne le connaît pas vraiment.


Bécassine fait du Scoutisme



par Caumery, illustrations de J.-P. Pinchon — 61 planches parues sur les 30 premières semaines de la 27e année (décembre 30-juin 31)
Il faudra attendre décembre 1930 pour voir apparaître une véritable étude sur le scoutisme avec « Bécassine fait du Scoutisme »

Presque toutes les Bécassine sont rédigées par CAUMERY, alias Maurice Languereau, c'est à dire le "patron" et toutes sont dessinées par PINCHON au merveilleux prénom de Joseph-Porphyre. A partir de "Bécassine Nourrice" (1922), Caumery met en scène sa propre fille sous les traits de Loulotte, petite fille pauvre, recueillie par la Marquise de Grand Air et dont Bécassine est la gouvernante. En 1931, Loulotte est donc âgée d'une dizaine d'années. Ses petites amies sont "Jeannettes" et elle voudrait bien à son tour faire partie d'une ronde mais sa "Mémé" est réticente.

Les trois points de vue de l'époque sont exposés successivement


"Loulotte :


- Les Jeannettes, Mémé, ce sont des petites filles qui ont un costume bleu avec un béret… qui vont se promener en troupe à la campagne, qui y jouent à des jeux amusants. Et je crois que quelquefois elles y cuisent elles-mêmes leur déjeuner, ce qui est encore plus amusant.


Madame de Grand Air
, réticente,
(elle a tendance à n'apprécier que ce qu'on faisait à l'époque de sa jeunesse) :


- Je crains que de tels vagabondages donnent à ces Jeannettes les allures garçonnières que nous voyons à trop de petites filles et de jeunes filles. De mon temps…


Adalbert Proey-Minans
(vieil ami d'Hermine de Grand Air), avec fougue


- Excusez-moi, Hermine, de vous interrompre ! Souvent au cours de mes herborisations, je rencontre des groupes de Jeannettes, ou de leurs aînées, les Guides de France. J'apprécie fort leur charmante gaieté, leur tenue parfaite. Et quelle complaisance ! Quel esprit de charité ! … Un jour, tenté par une plante rare, je m'étais engagé au bord d'un étang. Je commençais à m'y enliser et l'aventure n'était pas sans danger, mes mauvais yeux ne me permettant pas de voir où était l'eau et où était la terre ferme. Des Jeannettes m'ont aidé à sortir de ce bourbier… Une autrefois, la directrice d'un groupe de Guides, la Cheftaine, pour lui donner son vrai titre, a pansé avec une habileté de chirurgien la douloureuse piqûre qu'une guêpe m'avait faite. Ainsi, j'ai été conduit à étudier le très intéressant mouvement du Scoutisme féminin
"…


Enfin survient la cheftaine qui donne toutes les explications voulues à Mme de Grand Air. C'est décidé : Loulotte sera Jeannette. Après cette décision, Loulotte et Bécassine recherchent une documentation plus précise. Le bon Monsieur Liber, le libraire ne possède que "Jeanne, Jeannette et Jeanneton" (petit clin d'oeil pour un roman de la Bibliothèque de Suzette), mais il leur indique de nombreux magasins spécialisés dont un, au bout de Passy, qui les a bien amusées parce qu'on y vend en plus des livres, tout ce qu'il faut pour les excursions et campements (et le dessin représente deux mannequins : un scout et une guide dans la vitrine de "La Hutte" (?). Loulotte prépare activement sa promesse. Caumery nous présente une réunion au local des Jeannettes, une grande sortie que Loulotte et Bécassine devront rejoindre grâce un jeu de pistes et des indications précieuses qu'elles perdront évidemment ! et elles avec; et enfin des camps chez Madame de Grand Air.


Loulotte qui est un peu chipie, il faut bien le reconnaître, est-elle transformée par son entrée chez les Jeannettes ? Madame de Grand Air l'a "dit comme elle sait dire les choses combien Loulotte était devenue plus gentille depuis son entrée dans la ronde et cela grâce à la dévouée cheftaine de la Parygrec ».


A travers les aventures de Loulotte et Bécassine, l'auteur nous présente un documentaire sérieux sur le scoutisme féminin. On trouve, par exemple, tout ce qu'une Jeannette doit faire pour passer sa promesse : réciter les prières essentielles, savoir le salut des Jeannettes, mettre un couvert pour deux personnes, ourler un mouchoir, savoir faire une paquet etc.

La valeur pédagogique du scoutisme est réellement mise en valeur et c'est un regard de sympathie que pose Caumery sur le mouvement à travers les 61 planches de cette "Bécassine".

La Poupée Bleuette:

Amusante est l'apparition dans le catalogue hiver 1937-1938 de l'uniforme de Jeannette pour la poupée Bleuette qui renouvelle sa garde-robe deux fois par an. Cet uniforme ne disparaîtra qu'avec la chute du journal en 1960. Le costume comprend une jupe, une blouse avec une cravate, une grande cape bleu marine et un chapeau cloche à large bord remplacé après la guerre par un béret basque.


La Vengeance d'Apéki:


par Franchel, illustrations de Manon Iessel;
Roman-feuilleton publié en juin 1940, (seulement un chapitre)
Reprise de la publication en 1947, du n° 37 du 11 septembre au n° 47 du 20 novembre.
Edité dans la Bibliothèque de Suzette en 1949.



n°32 Aug 7, 1930

Ce roman n'est ni un roman scout ni un roman guide et pourtant… Onze enfants, cousins et cousines dont l'aînée a douze ans et demi et la dernière environ cinq ans, se retrouvent du jour au lendemain, quasiment livrés à eux-mêmes, les parents sont partis en voyage et leur jeune grand-mère est brusquement transportée en clinique pour une crise d'appendicite aiguë. Afin de soulager leur vieille domestique, ils décident de s'organiser en tribu d'indiens et de camper au fond du jardin. Ils seront la tribu des Cercles d'Or. Véronique, l'aînée sera donc le Grand-Aigle, Jérôme, le second, Bison Noir, etc. Ils jouent entre eux à se chiper et à se cacher une pierre ronde vaguement sculptée, nommée Isis et qu'ils retrouvent à chaque vacance. C'est ainsi que Mirabelle la cache tellement bien chez les Gergopat, trois jeunes voisins de leur âge, que ceux-ci ne veulent rien savoir pour la leur rendre. Les Cercle d'Or décident donc d'organiser avec les Gergopat un grand jeu dont cette pierre sera justement l'enjeu, avec des règles très précises, pour se la prendre et reprendre.

Précis aussi est le programme de leur journée :


"Voici quel était le programme de la journée de la tribu des Cercler : la cloche de la chapelle éveillait le camp. Coeur de Biche lançait l'appel, mais souvent le Grand-Aigle, toujours le premier éveillé, était obligé d'aller secouer le sauvage-sacristain. Aussitôt, on se réunissait pour la prière devant la Sainte Vierge. La toilette et la gymnastique suivaient, puis les jumeaux, chargés du ravitaillement, montaient à la maison chercher le lait et le café chauds, le beurre et le pain, pendant que Bête à bon dieu et Coeur de Biche sortaient les bols et les cuillers. On disait le Benedicité des Scouts : "Bénissez–nous, Seigneur, ainsi que le repas que nous allons prendre, ceux qui l'ont préparé et donnez du pain à ceux qui n'en ont pas." Les grâces étaient : "Nous vous remercions, Seigneur, de ce repas que vous nous avez accordé, faites-nous la grâce de vous bien servir. Et donnez de la joie à ceux qui n'en ont pas."


Et, certes, on pouvait le remercier le Bon Dieu, et de tout son coeur, car c'était un moment délicieux que ce petit déjeuner du matin, sur l'herbe qui sentait bon, au début de ce jour qui, commençait, lumineux et frais, plein de promesses.


Ce qui suivait était un peu moins drôle : la vaisselle, le rangement, la remise en ordre des tentes, cela pouvait encore aller, cela rentrait dans les attributions de sauvage et c'était encore le jeu ; mais il fallait ensuite se livrer à une heure et demie de devoirs de vacances et rien n'échappait à l'inspection journalière et sévère du Grand-Aigle, qui faisait aussi bien recommencer un lit mal fait qu'une page malpropre….


…Il y avait ensuite généralement un jeu, ou de l'entraînement à la course et aux exercices d'adresse. Puis Mirabelle et Thierry, qui étaient très forts en natation, présidaient au bain des moins de dix ans et leur apprenaient à nager dans un petit bras de la rivière, pendant que Jérôme et les jumeaux préparaient le repas sous la direction éclairée de Véronique.


Après le déjeuner et la vaisselle, venait l'heure de la sieste, on dormait, on lisait ou on ne faisait rien, mais on était tenu au calme et au silence. Le Grand-Aigle était extrêmement strict làdessus, et celui que l'on entendait se voyait immédiatement allonger son temps de repos, ce qui était la pire des punitions".

…"La fin de l'après-midi se passait en promenades, expéditions, jeux, chasses avec avant le goûter, le bain des grands".

Les Cercle d'or, entraînés par leur charité accueillent dans leur tribu un vieux monsieur qu'ils totémisent Apéki. Hélas, ils ont introduit le loup dans la bergerie car, en réalité, Apéki cherche à se venger du père des petits voisins qu'il accuse de lui avoir volé une invention. Le jour où les Cercle d'or découvrent cette traîtrise Thierry "décida tout simplement qu'Apéki membre de la tribu des Cercle d'or ayant failli à l'honneur devait être jugé selon l'usage." Et la tribu assemblée renvoie Apéki ! Mais le tendre Coeur de Biche rejoint Apéki. Celui-ci pleure. François récite le Notre-Père.

"Pardonnez-nous nos offenses…" Apéki se convertit. Tout finira bien, naturellement. Le papa des Gergopat redeviendra l'associé d'Apéki et "Véronique eut un sourire heureux : " voilà que le grand jeu était renoué !"

Ce roman est une mise en scène parfaite de la pédagogie scoute. Derrière le pseudonyme de Franchel se cache Suzanne Lauriot-Prévost. Celle-ci s'est engagée très tôt dans le mouvement scout. Elle a publié des saynètes et des comédies (non datées) pour les louveteaux. Elle a donc transposé son expérience dans ce petit roman charmant, bien construit et bien écrit et dont un sec résumé ne peut rendre tout le charme. Comme toujours, les illustrations si vivantes et si précises de Manon Iessel entraîne le lecteur dans l'imaginaire de cette oeuvre.

Durant les années 1947, 1948, 1949, paraissent plus ou moins régulièrement dans la Semaine de Suzette, des petites chroniques pour présenter le scoutisme, et plus spécialement le guidisme. Ces chroniques sont signées Marinette Delorme (totem : Panthère chahuteuse) qui écrit aussi nouvelles et romans, dans le journal. Mais cette Marinette Delorme a aussi des responsabilités dans le mouvement. Voici quelques uns des thèmes évoqués dans ses chroniques : les guides, la promesse, les guides auxiliaires, la B. A., le camp, le Jamboree de la Paix (non signé), un Kim, le local, les Totems, etc.

Le Château des Surprises :

Par Pierre de Latil, illustrations de Manon Iessel
Roman feuilleton paru du n° 1 du 6 janvier 1949 au n° 15 du 14 avril 1949
Edité dans la Bibliothèque de Suzette en 1954



Je ne m'attarderais pas sur ce roman-guide complètement farfelu. Jérôme de Villeclère, grand naturaliste, a été dévoré par un lion en Guinée. Ses héritiers doivent se partager le domaine de la Manadière, qui est en même temps une réserve de bêtes sauvages. Monette de Villeclère, nièce du vieux savant, est chef d'un camp de Guides : Les Gazelles. Elle est venue revendiquer sa part d'héritage et arrive avec son équipe, pour camper dans le domaine. Elles ont rencontré un étrange vieux monsieur qui semble s'intéresser beaucoup aux animaux. Monette découvre dans un fétiche nommé "Boudou-Boudou" un testament que institue Jérôme–Hyacinthe de Villeclère, neveu du savant, légataire universel. Quelque temps après, on trouve un autre testament, plus récent, qui fait héritière une autre nièce : Muriel de Villeclère. Celle-ci chasse les Guides de la propriété en leur disant d'emmener tous les animaux. Enfin un troisième testament, daté du jour même et écrit de la main du naturaliste, déclare que Monette est la seule héritière : l'oncle n'est donc pas mort. La fin est banale : Monette viendra habiter le château avec sa mère malade et le domaine sera à la disposition de la sixième compagnie de Guides de Marseille pour camper aussi souvent qu'elle voudra.

L'honneur des Abeilles
:

par Marinette Delorme, illustrations d'André Pécoud
Roman feuilleton paru du n° 18 du 4 mai au n° 25 du 29 juin 1950
Non édité dans la Bibliothèque de Suzette.

L'équipe de Guides "les Abeilles", de la Compagnie parisienne Guynemer est une équipe assez lamentable quoique assez fière d'elle-même. Jugez-en : Véronique se sert du morse pour transmettre lors d'une composition la solution du problème, à son amie Mireille, en panne : c'est de l'entraide ! Josette est toujours malade les jours de composition. Quant à Anne, la C. E., elle est débordée par la multiplicité de ses activités. Et Marguerite assez paresseuse est toujours en retard, Enfin, l'équipe est classée bonne dernière lors du jeu de récapitulation. La C. E., consciente de tous ces manques ne trouve pas l'énergie nécessaire pour y remédier.

La réception de l'équipe des Coqs, (guides de province invitées par la compagnie Guynemer, à Paris) par les Abeilles est un morceau de bravoure. Il s'agit, en effet, de voir le maximum de monuments et de lieux célèbres, en une journée et à pied. Après une course éperdue où les Coqs ne voient rien, les malheureuses guides épuisées, cramoisies, au bord de la crise d'apoplexie s'arrêtent au zoo et lâchent les Abeilles. Celles-ci rentrent donc au local, sans les Coqs.

C'en est trop pour la maîtrise et les Abeilles passeront en Cour d'Honneur. Les Abeilles dégradées, seront dispersées dans les autres équipes. Devant leur sincère chagrin, les cheftaines les laissent en équipe pour le camp, ce sera pour elles, l'occasion de se racheter.

En Ecosse, où a lieu le camp, elles auront l'occasion d'éclaircir un mystère. Elles font la connaissance de la petite fille de la propriétaire lady de Winter. la petite Margaret. Celle-ci est bien triste, son frère Philip a été chassé de la propriété" par sa grand'mère. Il est accusé d'avoir volé une bourse lors d'une réception. On l'a vu, si on peut dire, la main dans le sac et la bourse a disparu. En retrouvant la bourse derrière un très gros coffre, les Abeilles innocenteront le jeune homme. Celuici avoue alors qu'il voulait glisser une grenouille dans le sac de cette dame qu'il n'aimait pas.

Néanmoins, par modestie, les Abeilles, qui ont bien changé, tairont leur bonne action. Mais Lady de Winter racontera toute l'histoire aux cheftaines et l'équipe des Abeilles retrouvera honneur, dignité et scalps.

Cette histoire écrite de façon vive et charmante par Marinette Delorme dénote une connaissance fine de la psychologie des jeunes adolescentes. On sent en l'auteur une femme deterrain.

(L'auteur se dissimule t'elle derrière un pseudonyme ? On aimerait le savoir. Autre question sansréponse, y aurait-il une parenté entre ce récit et un autre : l'Honneur des Hermines écrit par J. Royer et La Selve ?. Ce dernier titre est évoqué sur la jaquette de la Croix Verte, collection Joyeuse).


La Grange Maudite
:


par Yves Gohanne. Illustrations d'André Pécoud, couverture de Manon Iessel.
Roman paru dans la Bibliothèque de Suzette en 1952

Comme ce roman n'est pas paru en feuilleton dans la Semaine de Suzette, je le mentionne pour mémoire. Il s'agit d'un roman guide très classique.

Je n'ai pas non plus parlé des titres où il est mentionné que un frère, un ami est scout, ou qu'une soeur ou même l'héroïne est guide, car il s'agit là d'un qualificatif et non de l'objet principal du livre.

Une autre fois, (lorsque j'aurais des loisirs !), je pourrais faire le même travail sur le journal Lisette.

Novembre-décembre 2001

Anne des Déserts

(This article first appeared in the site http://www.copse.info/ in 2001)

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